| MUROL | PAILHEROLS |
| 1 | Murol |
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| 2 | Saint-Victor-la-Rivière |
| 3 | Besse-en-Chandesse (Besse-et-Saint-Anastaise) |
| 4 | Lac Pavin |
| 5 | Saint-Genès-Champespe |
| 6 | Lac de La Crégut |
| 7 | Marchal |
| 8 | Lanobre |
| 9 | Château de Val |
| 10 | Bort-les-Orgues |
| 11 | Anglards-de-Salers |
| 12 | Salers |
| 13 | Fontanges |
| 14 | Saint-Projet-de-Salers |
| 15 | Tournemire |
| 16 | Mandailles-Saint-Julien |
| 17 | Pailherols |
Le mardi 31 mai 2011
Au matin, la pluie avait cessé. Avant notre départ nous avons pris quelques photos place de l'église avec le château de Murol en arrière-plan. Pour des raisons de temps, dans tous les sens du terme, nous supprimons de l'itinéraire le lac Chambon, la vallée de Chaudefour et les grottes de Jonas (de surcroît non visitables le matin en mai). Sur les 11 kms qui séparent Murol de Besse-en-Chandesse apparaissent de-ci de-là, sur de hauts talus, de vastes taches jaunes de genêts en fleurs encore imbibés de gouttes de pluie. Quel spectacle féerique ! Nous faisons une courte halte à Saint-Victor-la-Rivière pour admirer l'église alors que la pluie recommence à tomber finement. Puis nous arrivons rapidement dans la cité qui n'a pas oublié le passage de la reine Margot fin octobre 1586.
Cette journée s'avère la plus excessive en matière de visites, ce qui ne nous
empêche pas de déjeuner tranquillement en face du château de Val. Plus nous descendons au sud du Cantal et plus le temps semble vouloir s'améliorer. Après Tournemire nous nous égarons légèrement dans les très belles montagnes pour enfin arriver à Pailherols après neuf heures du soir. Heureusement un excellent repas et une chambre confortable nous attend à l'Auberge des Montagnes.
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Murol (Puy-de-Dôme)
Murol (Puy-de-Dôme)
Château de Murol (Puy-de-Dôme)
Guy de Maupassant dans ses contes divers (1883) y fait référence avec celui nommé "Humble drame".
| Petite commune d'environ 230 habitants possédant une église du XIIème siècle plusieurs fois remaniée notamment au XVIIème siècle; il suffit d'observer les différentes tailles de pierre pour comprendre les modifications successives. |
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L'église (XIIème siècle) de Saint-Victor-la-Rivière (Puy-de-Dôme)
Saint-Victor-la-Rivière (Puy-de-Dôme)
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| Beaucoup moins connue que Salers cette ville de même conception possède bien des attraits pas toujours mis en valeur. Certaines demeures ont besoin d'une sévère restauration de haute qualité concernant les matériaux à utiliser. Il y a des parties de façade à reconstituer avec des pierres identiques taillées par de vrais compagnons sculpteurs et aussi des tas de fils à encastrer proprement. Le nom Besse-en-Chandesse adopté en 1961 est fort plaisant. Initialement la commune s'appelait Besse. En 1973 le nom change encore pour devenir Besse-et-Saint-Anastaise mais n'a pas le charme du précédent. Aujourd'hui environ 1700 personnes vivent ici. La production locale et le tourisme offrent l'essentiel des ressources. La ville est connue pour le passage vers le 31 octobre 1586 de la reine Margot (Marguerite de Valois) première femme du roi Henri IV. En effet dès 1585, alors âgée de 32 ans, plusieurs raisons (pas d'héritier, positions politiques, rejet par sa propre famille, ralliement au catholicisme) l'obligent à l'exil en Auvergne pour une vingtaine d'années. Celui-ci commence en son château de Carlat (Cantal) du 30 septembre 1585 au 20 octobre 1586 pour finir au château d'Ybois près d'Issoire (Puy-de-Dôme). Son périple a impressionné les esprits puisque son nom figure partout où elle est passée. Le village de Marchal (Cantal), par exemple, a son chemin de la reine Margot. |
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Besse-en-Chandesse (Puy-de-Dôme)
Besse-en-Chandesse (Puy-de-Dôme)
Besse-en-Chandesse (Puy-de-Dôme)
Besse-en-Chandesse (Puy-de-Dôme)
Besse-en-Chandesse (Puy-de-Dôme)
Maison dite de La Reine Margot à Besse-en-Chandesse (Puy-de-Dôme)
Besse-en-Chandesse (Puy-de-Dôme)
| Ce lac de cratère de 750 mètres de circonférence a une profondeur de 92 mètres. Son régime hydrique est dit méromictique c'est-à dire qu'il est composé de deux couches d'eau : une allant de sa surface à moins 60 mètres environ qui est oxygénée et une autre allant de moins 60 mètres à moins 92 mètres qui est anoxique (sans oxygène, celui-ci étant remplacé par du CO2, de l'H2S, du CH4, ...). Ce type de lac extrêmement dangereux lorsqu'il dégaze est rare dans le monde. Tout à côté se tient le puy Montchal dont la dernière éruption remonte à 6900 ans. L'aspect austère et inquiétant du lac Pavin (pavens en latin signifie épouvantable, redoutable, qui fait peur) a fait naître au Moyen Âge de nombreuses légendes peut-être liées à deux phénomènes de dégazage survenus vers 700 et 1300 après J.C. |
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Lac Pavin (Puy-de-Dôme)
| En un demi-siècle cette commune a perdu la moitié de ses habitants. Aujourd'hui environ 250 personnes vivent dans ce désert entre Besse-en-Chandesse et Champs-sur-Tarentaine. Il y règne une atmosphère d'abandon peu propice à attirer les touristes de passage. Seule la présence d'une auberge (le restaurant du Midi) peut les retenir. |
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Saint-Genès-Champespe (Puy-de-Dôme)
Ici nous sommes à 6 kilomètres du lieu de naissance du président visionnaire Georges Pompidou. C'est un an après sa disparition (1974) que le budget de la France "perdra l'équilibre" de manière définitive et verra conjointement son chômage s'accroître spectaculairement, preuve que les deux sont liés quoiqu'en disent certains. La cause : l'article 25 de la loi du 3 janvier 1973, une décision nuisible à la France qui a probablement eu raison de la santé de ce président vénéré par Jacques Chirac, lequel a dit un jour qu'il ne pouvait rien faire contre certaines castes administratives, véritables états dans l'État. Alors pourquoi voter? La parodie de vote sur le traité de Lisbonne a prouvé que voter ne sert à rien puisque votre opinion n'est pas entendue. Relisez Voltaire pour vous échapper de la stupidité ambiante.
Ne voyez aucune malice dans les panneaux de cette photo
| Ce lac d'origine glaciaire est le plus grand du Massif Central avec 36 hectares. Sa profondeur atteint 25 mètres. La diversité de la faune et de la flore de ce lac était un enchantement au début des années 60, surtout le soir lorsque les derniers rayons du soleil faisaient étinceler, en l'arasant furtivement, la végétation aquatique de ses bords. La mise en eau des terres voisines suite à la construction entre 1967 et 1970 d'un barrage à remblai de 21 mètres de haut à rendu l'endroit méconnaissable. Je regrette le charme d'antan. |
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Lac de La Crégut (Cantal)
| Au début des années 60 la commune comptait un hôtel restaurant, deux épiceries et une poste. Bien qu'y ayant passé mes vacances d'été étant enfant, je possède peu d'information sur son histoire. Certes il y eu un château fort sur son promontoire avec un souterrain, certes la reine Margot est passée ici fin octobre 1586, certes il y a une sorte de gouffre dans une rivière à droite en allant sur La Crégut et aussi une énorme pierre branlante dans le coin sans que je me souvienne où, mais je ne sais rien de vraiment précis, pas même le nombre d'habitants ou les dates de construction et remaniements de l'église. Dommage que les gens aient bétonné les façades de leur maison. La pierre nue délicatement jointée et les toits en lauze dégagent tellement de charme et de puissance. En y rajoutant des fenêtres double vitrage de style, c'est carrément la classe. |
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Marchal (Cantal)
L'Auberge de l'Eau Verte à Marchal (Cantal)
C'est dans cet hôtel, qu'étant enfant, j'ai passé mes vacances en 1960, 1961, 1962 et 1964. Aucun nom ne lui était alors attribué. Les propriétaires s'appelaient Vidal.
Le premier vrai été horrible que j'ai vu remonte justement à 1960; il a plu sans discontinuer en juillet et août. Les nuages venaient caresser le sol cantalien et nous, souvent trempés, venions nous sécher près de la cheminée de l'hôtel.
1964, par contre, a été l'année du dernier vrai grand été que j'ai vu sans pollution notable. Le ciel était d'un bleu très soutenu même en région parisienne. Cette année là, en août, Marchal avait des allures d'Arizona avec ses nombreux pâturages au sol brûlé par le soleil. Un demi-siècle après, les arbres ont envahi les lieux.
A gauche de cet hôtel existait alors une épicerie dont la cave était reliée à des vestiges de souterrains. En effet Marchal eut jadis un château fort sur son promontoire.
Aujourd'hui, seule reste l'église avec pour témoin un très vieux tilleul planté fièrement au centre de la place.
En contrebas du village, sur la route de Lanobre à environ 200 mètres, si j'ai bonne mémoire, apparaissait sur la droite une voie antique appelée "chemin de la reine Margot". Chemin que j'ai souvent emprunté pour aller jusqu'au bord de la petite rivière non loin de là. L'endroit abritait de nombreuses libellules.
Vers le 15 août, venait s'installer pour un week-end une fête foraine sur la place de Marchal. Je me souviens qu'une année (1964, je pense) l'accordéonniste Jean Ségurel, dont le costume vert avait bien capté mon attention, était venu pour animer le bal.
Marchal (Cantal)
Au début des années 60 cette rambarde branlait dangereusement. Depuis tout est rentré dans l'ordre et en plus le caniveau qui a été construit améliore grandement la propreté et l'esthétisme de la voirie.
Marchal (Cantal)
Marchal (Cantal)
Photo prise du promontoire où jadis était érigé le château fort. Au début des années 60 l'espèce de garage au centre n'exitait pas. Malgré tout l'endroit reste exceptionnel. La région n'a pas échappé à Thierry Lhermitte qui y réside de temps en temps.
Marchal (Cantal)*
La présence de pylônes électriques qui altèrent la beauté des paysages est désespérante mais un enfouissement non raisonné serait-il mieux? Alors que faire? Enfouir ce qu'il est possible d'enfouir en bordure de route avec l'énorme avantage de s'affranchir des problèmes liés aux intempéries.
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Lanobre (Cantal)
Lanobre (Cantal)
Château de Val (Cantal)
Celles et ceux à l'oeil exercé, qui connaissent bien la région, remarqueront dans une clairière (à gauche sur la photo) le château de Pierrefitte, château dont le style ressemble à celui du Bazaneix près d'Ussel.
Le relais du château de Val (Cantal)
Ce restaurant propose des plats régionaux simples mais d'une étonnante qualité pour un lieu touristique. Il est vrai que le 31 mai était une date hors saison.
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| Initialement dénommée Bort (de l'occitan bòrt qui désigne une variété de diamant) cette commune a perdu 40% de sa population en un demi-siècle, des entreprises liées à la confection ayant fermé. Il y avait plus de 5000 habitants au début des années 60 contre à peine 3000 en 2013. L'activité commerciale s'en ressent d'autant plus que les communes avoisinnantes connaissent le même phénomène de dépeuplement. Champs-sur-Tarentaine par exemple a perdu 33% de sa population en 50 ans : 1000 habitants contre 1500. Il y avait même là jadis un marchand de jouets sur la place, c'est peu dire. Bort-les-Orgues, elle, avait une charmante boutique de disques dans la rue commerçante qui monte vers l'église. En période de croissance les loisirs marchent bien. Il y a un rapport étroit entre création culturelle et activité économique. Mais Bort-les-Orgues c'est avant tout un barrage hydroélectrique de 120 mètres de haut construit entre 1942 et 1952 qui a fait 23 victimes parmi les ouvriers et qui lors de sa mise en eau a englouti à jamais plusieus villages (Port-Dieu, Mialet et Singles). Le château de Val a échappé miraculeusement à la submersion, juste sa propriéraire a été contrainte de quitter les lieux. La retenue d'eau du barrage fait 23 kilomètres de long. Des experts ont calculé que si le barrage se rompait une lame d'eau de 33 mètres de haut atteindrait (en dépit des boucles de la Dordogne) en 2 heures et demi Beaulieu-sur-Dordogne située à près de 100 kilomètres de là. Cauchemardesque! |
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L'église (XIIème et XVème siècle) de Bort-les-Orgues (Corrèze)
Ici ont été déposées les reliques de Saint-Germain, patriarche de Constantinople (670 - 12 mai 733), ramenées lors de la quatrième croisade (1202 - 1204).
L'église de Bort-les-Orgues (Corrèze)
Curieux tableau aux disproportions énigmatiques caché dans la pénombre à gauche en entrant dans l'église de Bort-les-Orgues (Corrèze).
| Anglards-de-Salers fait d'abord penser à la fameuse pâtisserie Calvagnac, étape idéale pour s'acheter quelques douceurs à déguster dans ce bel environnement. Il y a deux siècles cette commune atteignait presque 3000 habitants contre guère plus de 800 aujourd'hui. Cette énorme différence n'apparaît pas dans l'urbanisme. Sûrement les bâtisses actuelles étaient occupées par plus de monde jadis. J'ai vu dans cette région d'immenses maisons et même châteaux abritant une seule personne. Ceci explique cela. La vie rude et parfois compliquée de ces territoires offrent pourtant quelques compensations à qui sait les voir et les apprécier. Le château de La Trémolière datant du XVème siècle abrite une collection de tapisseries d'Aubusson. Son jardin est qualifié de remarquable. |
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L'église Saint-Thyrse (XIIéme siècle) à Anglards-de-Salers (Cantal)
Remarquable construction avec des pierres taillées de la même manière que celles de l'église de Jou-sous-Monjou, sans la même précision spectaculaire toutefois. Dommage que cet ajout récent (1836) de sacristie ne vienne entacher l'harmonie. Le clocher octogonal (passage du temporel vers l'intemporel) nous renseigne sur les origines bénédictines et cisterciennes donc templières du monument. N'oublions pas que les templiers avaient huit grades, recevaient huit sacrements, prêtaient serment sur huit articles, etc... Les anciennes dynasties chinoises et les bouddhistes, plusieurs siècles avant J.-C., faisaient déjà appel aux mêmes symboles.
Anglards-de-Salers (Cantal)
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La photo ci-contre a été prise d'une fenêtre de la maison des templiers. |
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Salers (Cantal)
Salers un nom de ville, de race bovine, de fromage et d'apéritif
La crèperie "Le Drac" et la poste de Salers (Cantal)
J'en connais une qui est très satisfaite de son achat de carrés de Salers
La boutique des parapluies d'Aurillac et le restaurant La Diligence à Salers (Cantal)
Un petit chat blanc dort sur le bord d'une fenêtre rue des Nobles à Salers (Cantal). Y avait-il des boutiques jadis au rez-de-chaussée de ce bâtiment?
Salers (Cantal)
Salers (Cantal)
Un petit chien au caractère bien trempé, non loin de l'esplanade de Barrouze à Salers (Cantal)
La maison dite des Templiers à Salers (Cantal) fortement remaniée au XVIème siècle.
Arrivés peu avant la fermeture des lieux et pressés par le temps nous envisagions une visite superficielle mais c'était sans compter avec mes questions au responsable des lieux, une personne cultivée et passionnée que j'avais l'impression d'avoir toujours connue. Il me fallut plus de deux mois pour m'apercevoir qu'il ressemblait à un trader de mon entourage professionnel d'antan.
Salers (Cantal)
Regardez à droite de la photographie les sortes de demi-anneaux, apparemment des portions d'octogones (au nombre de huit), formant un cône renversé pour soutenir la tourelle, elle-même à huit pans (suggérés puisque seuls trois sont réellement visibles). Ce chiffre huit omniprésent n'est pas une coïncidence. Combien de nos contemporains sont capables de le remarquer et surtout d'en connaître le sens ?
Salers (Cantal)
Hôtel restaurant Le Baillage à Salers (Cantal)
Une excellente adresse en 1970 où j'y ai mangé et dormi. Qu'en est-il aujourd'hui ? Les avis tripadvisor sont une première approche.
Librairie Barbe-Bleue à Salers (Cantal)
| Fontanges compte environ 200 habitants. Contrairement à ce que vous pourriez penser cette commune n'est pas celle de la duchesse de Fontanges, Marie-Angélique de Scoraille de Roussille (1661 - 1681), favorite de Louis XIV. Le château de Cropières, son lieu de naissance, est beaucoup plus bas dans le département du Cantal. L'église gothique Saint-Vincent date de 1468 donc de la fin de la guerre de Cent Ans. |
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La chapelle monolithe Saint-Michel à Fontanges (Cantal)
Elle fut creusée en 1896 et inaugurée en 1901. La vierge installée, au-dessus, sur le promontoire rocheux date de 1876. De là vous avez une superbe vue de la vallée de Fontanges.
Fontanges (Cantal)
| Situé au fond d'un gigantesque volcan éteint depuis environ 8000 ans, ce village a beaucoup de charme dans son écrin de verdure. L'église avec les décorations de sa façade et la taille de ses pierres ne peut cacher son origine relativement récente puisqu'elle date du XVIIIème siècle. Le clocher à peigne copié sur ceux du XIIème siècle ne trompe pas l'oeil du connaisseur sensible aux proportions révélatrices des techniques utilisées à chaque époque. Néanmoins l'ensemble fait preuve d'un bel esthétisme. De 1900 à l"an 2000, la population est divisée par 10, elle passe de 1100 habitants à 110 habitants mais semble se stabiliser aujourd'hui. Une question se pose : pourquoi ce lieu ne semble se peupler qu'à partir du XVIIIème siècle? L'église en témoigne. Est-ce la recherche de nouvelles terres (pourtant l'endroit est escarpé) par des habitants de Salers, Fontanges ou Tournemire? Une légende raconte qu'il y aurait un trèsor de caché dans les ruines du château de La Roche. |
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Saint-Projet-de Salers (Cantal)
Saint-Projet-de Salers (Cantal)
Saint-Projet-de Salers (Cantal)
| Merveilleux village dans un environnement grandiose. Environ 140 personnes vivent ici. Le château d'Anjony datant du XVème siècle jouxte la commune. En 1280 les Tournemires affaiblis financièrement, suite à leurs expéditions aux croisades, vendent à Eustache de Beaumarchais le quart indivis de la tour la plus haute de leur château à laquelle est rattachée une partie des droits seigneuriaux. Mais en 1351 Guillaume Johanini, riche pelletier d'Aurillac, acquiert ces droits sur le fief des Tournemire. En 1360 il est anobli et en 1368 il se marie avec Marguerite de Tournemire. Les choses se gâtent en 1439 lorsque le roi Charles VII autorise un descendant Johanini (nom qui deviendra Anjony plus français), ayant été aux côtés de Jeanne d'Arc, à construire un donjon pour défendre la région. Les Tournemire se sentent floués sur leur fief. Il s'ensuivra des duels et des meurtres qui s'arrêteront en 1643 date du mariage de Michel II d'Anjony avec Gabrielle de Pesteils, une héritière des Tournemire. En 1739 un corps de logis plus confortable est rattaché au château. La Révolution Française ne l'affectera pas, si bien qu'aujourd'hui c'est un monument presque intact qui perdure sous la protection du marquis Pélissier de Léotoing d'Anjony. L'origine de l'église Saint-Croix de Tournemire remonte au XIIème siècle. Rigald de Tournemire aurait ramené de la première croisade (1099) une épine de la couronne du Christ conservée ensuite dans cette église. La route pas très facile qui part d'ici pour rejoindre Saint-Julien-de-Jordanne et ensuite Saint-Jacques-des-Blats est unique par sa beauté |
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Tournemire (Cantal)
L'église romane avec le château d'Anjony partiellement visible en arrière-plan.
Tournemire (Cantal)
Pourquoi cette porte d'entrée à plusieurs mètres du sol? Système de défense? Abri des animaux au rez-de-chaussée donnant de la chaleur au premier étage en hiver? La question est posée.
Tournemire (Cantal)
Tournemire (Cantal)
| Les communes de Saint-Julien-de-Jordanne et Mandailles-Saint-Julien ont fusionnées. |
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Église de Saint-Julien-de-Jordanne (Cantal)
Saint-Julien-de-Jordanne (Cantal)
Saint-Julien-de-Jordanne (Cantal)
Satanés poteau et fils en tout genre qui gâchent ce sublime paysage!
| Enfin Pailherols! Nous arrivons à l'Auberge des Montagnes à 21h15. Cette petite commune de 150 habitants se situe dans le parc des volcans d'Auvergne à mille mètres d'altitude. Malgré des allures de bout du monde ce village est actif : foire aux fromages, festival, musique, ... L'environnement à quelque chose d'attachant, d'unique, de difficile à expliquer car la beauté du lieu n'explique pas tout. |
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Ce bidon de lait est devenu une oeuvre d'art destinée à recevoir cannes et parapluies (auberge des Montagnes à Pailherols, Cantal)
La vaste chambre "Fleur de coton" à l'auberge des Montagnes (Pailherols, Cantal)
La vaste chambre "Fleur de coton" à l'auberge des Montagnes (Pailherols, Cantal)
La salle de bains, très grande elle aussi, de la chambre "Fleur de coton" à l'auberge des Montagnes (Pailherols, Cantal)
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