GRAMAT BEYNAC GRAMAT

 

 

1 Château de La Pannonie
2 Rocamadour
3 Gourdon
4 Domme
5 La Roque-Gageac
6 Château de Beynac
7 Château de Castelnaud-la-Chapelle
8 Séniergues
9 Lunegarde

 

 

Le vendredi 3 juin 2011
Cette journée est la plus ensoleillée de la semaine malgré un fugace orage qui éclate en fin d'après-midi. Après le petit déjeuner au moulin de Méjat à Lavergne nous partons pour Rocamadour via Gramat par la D39 et la D32 qui passe à côté du beau et méconnu château de La Pannonie. De Rocamadour notre itinéraire fut des plus classique : Gourdon, Domme, La Roque-Gagac, Beynac-et-Cazenac, Castelnaud-la-Chapelle. Nous déjeunons au restaurant La Poivrière à Domme sous un soleil de plomb; rien d'exceptionnel ici seulement une cuisine correcte pour le prix. Domme est une cité attrayante où rien ne change au fil des cécennies, seules quelques nouvelles et discrètes restaurations améliorennt encore l'ensemble La région est magnifique, à la fois captivante avec ses châteaux et villages de pierres dorées et aussi apaisante avec ses plaines, rivières, falaises et collines verdoyantes. Nous terminons le parcours par deux petites communes originales : Séniergues et Lunegarde juste avant d'aller diner chez "La Cuisine d'Alain" à Gramat.

 

 

Le blason ci-contre est celui de la commune de Couzou sur laquelle se trouve le château de La Pannnonie.
Ce curieux nom fait d'emblée penser à Pannonia, le nom romain de l'actuelle Hongrie dès l'an 10 après J-C. Comme des tribus hongroises sont passées dans le Lot au Xème siècle, les supputations peuvent aller bon train. Pourtant un autre événement semble plus consistant pour expliquer une origine hongroise.
Au début du XIIème siècle la venue de moines bénédictins hongrois à Aubazine, abbaye dont dépendra La Pannonie, s'avère plus que probable. En effet vers 1130 un incendie ravage l'abbaye de Pannonhalma près de la ville de Györ (Hongrie). Plusieurs années passeront avant la réhabilitation et l'agrandissement de cette abbaye en 1137 mais durant la période d'incertitude et de précarité qui a fait suite à l'incendie des moines ont pu émigrer à la recherche d'une autre abbaye et ce, d'autant plus facilement que tous parlaient le latin. Pendant ce temps une abbaye se construit à Obazine depuis 1127 sous l'égide d'Etienne de Vielzot. Elle attire de plus en plus de monde et apparemment cela se sait.
Dans l'introduction d'un autre de mes sites (bilingue celui-là) j'explique comment ces moines ont pu venir jusqu'à Obazine avant de s'établir sur un lieu qui pris le nom de celui d'où ils venaient.
Curieusement en 1198 deux troubadours, Gaucelm Faidit et Peire Vidal, ont fait le chemin inverse pour conduire Constance d'Aragon (1179 - 23 juin 1222) à son mariage avec Imre (1174 - 30 novembre 1204), fils d'Agnès de Châtillon et de Béla III, à Esztergom (environ 80 kms à l'est de Pannonhalma). Donc cette étymologie est plausible mais demande à être corroborée par une étude du cartulaire (1130 - 1200) d'Aubazine.
Le château de La Pannonie est un très bel édifice aux lignes très pures avec un sens aigu des proportions. L'ensemble dégage un charme indéniable comme si le temps ici s'était arrêté il y a plusieurs décennies. La campagne environnante ne dépare pas non plus avec ses petits chemins bordés de murets en pierres sèches typiques de la région. La route qui va de La Pannonie à Rocamadour à l'avantage d'offrir une vue superbe en arrivant sur Rocamadour.
 

 

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La Pannonie (Lot)


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Château de La Pannonie (Lot)

 

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Chapelle du château de La Pannonie (Lot)*

 

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Un des bâtiments annexes au château de La Pannonie (Lot)*

 

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Arrière du château de La Pannonie (Lot)*

De nombreux bâtiments annexes dont certains en ruine révèlent l'importance qu'a dû avoir le château. Une restauration de haute qualité s'imposerait d'autant que l'environnement est exceptionnel. Je me demande si à l'origine il n'y avait pas un monastère à cet endroit. Encore un monument français qui attend les soins d'ouvriers hautement qualifiés, une catégorie en voie de disparition.

 

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Annexe délabrée à vocation énigmatique du château de La Pannonie (Lot)*

 

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Le parc du château de La Pannonie (Lot)*

 

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Château de La Pannonie (Lot)*

 

La Pannonie

Château de La Pannonie (Lot)

 

 

 

Haut lieu spirituel français perché à même le flanc d'une falaise de 150 mètres de haut, Rocamadour attire anonymes et gens illustres depuis le XIIème siècle. La présence d'une vierge noire atteste d'une occupation templière. La réputation du lieu en fit rapidement une étape prestigieuse sur les chemins menant à Saint-Jacques de Compostelle (à 1287 kms de là).
En 1112 Ebles de Turenne, alors abbé de Tulle, décide de s'installer à Rocamadour. En 1172 un moine récense sur un Livre des Miracles 127 faits surnaturels et réalisations de voeux faits auprès de la vierge noire dans la petite chapelle (de 8 m²).
Depuis une indicible atmosphère règne sur cette magnifique cité d'environ 700 habitants. Deux ascenseurs discrets permettent d'atteindre facilement les différents niveaux du lieu.
 

 

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Rocamadour (Lot)

 

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Rocamadour (Lot)

 

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Rocamadour (Lot)

 

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Rocamadour (Lot)

 

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Rocamadour (Lot)

 

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Rocamadour (Lot)

 

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Rocamadour (Lot)

 

 

 

Ville intéressante mais malheureusement située entre deux "poids lourds" du tourisme : Rocamadour et Domme qui lui font de l'ombre. Des efforts ont été fait pour nettoyer les façades des maisons et assainir les vieilles ruelles.
Il y a 25000 ans vivaient déjà des hommes à l'emplacement de la ville. Les Romains ont également laissés des traces. Les archives ne savent pas grand chose avant 839 date à laquelle sont identifiés les seigneurs de Gourdon qui construiront un château fort sur l'éperon rocheux. Une période stable pour eux s'installe jusqu'en 1243 date de signature d'une charte relative à la gestion de Gourdon par quatre consuls. Une bourgeoisie apparaît et au fil du temps se trouve en conflit avec les seigneurs au pouvoir suranné. Durant la guerre de Cent Ans les Anglais réussissent à occuper la ville. Comme toujours lors de leur départ ils commettent des exactions : le château sera démoli. Au XVIème siècle fleurissent des ateliers de tissage qui enrichissent encore la ville qui compte déjà près de 5000 habitants c'est-à-dire plus qu'aujourd'hui (4600 habitants). Durant la même période le calvinisme s'infiltre dans Gourdon en 1562, les artisants et marchands étant généralement favorable au protestantisme.
En 1619 les habitants soutiennent les consuls en rasant le château et le pouvoir qui va avec.
 

 

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Gourdon (Lot)

 

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Gourdon (Lot)

 

 

 

Domme fait partie des 315 bastides françaises construites entre 1229 et 1373. C'est Philippe le Hardi qui décide de sa création en 1281 avec le privilège de battre monnaie.
En 1307, après leur arrestation le 13 octobre, environ 70 templiers ont été emprisonnés ici avant leur jugement à Paris en mats 1310. Cet épisode est sujet à contreverse.
En 1347, dix ans après le début de la guerre de Cent Ans, les Anglais s'emparent de la ville pour n'en repartir qu'en 1437 mais durant ces 90 ans les Français reprennent la ville plusieurs fois.
Le calvinisme malgré une tentative de Geoffroy de Vivans ne parvient pas à s'imposer dans la ville en 1588 et de fait sera définitivement chassé en 1592 par les catholiques. Puis c'est l'épisode de la jacquerie des croquants en 1594 dont la cause est la pression fiscale imposée au peuple. Ces révoltes de petits "croqués" par les nobles auront lieu partout en France sur une période allant de 1593 à 1707.
Un site d'interception satellite dirigé par la DGSE est installé à Domme.

 

 

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Domme (Dordogne)

 

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Domme (Dordogne)

 

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Domme (Dordogne)

 

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Le restaurant Cabanoix et Châtaignes à Domme (Dordogne)

 

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Domme (Dordogne)

 

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Domme (Dordogne)

 

 

 

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Magnifique commune malheureusement menacée par la falaise contre laquelle elle est adossée. Déjà en 1957 six maisons et une grange ont été détruites par un éboulement. Suite à une nouvelle alerte en 2010 des dispositions ont pu être prises à temps afin d'endiguer provisoirement le phénomène de dégradation de la falaise. Aujourd'hui à peine 400 habitants vivent ici alors qu'au XIIème siècle il y en avait quatre fois plus. Sa situation en bordure de Dordogne lui permettait d'être reliée facilement avec d'autres cités à l'aide de ces fameuses gabares (embarcation à voile et à rames). Durant la guerre de Cent Ans le clergé de Sarlat est venu se réfugier ici en raison de la structure sécuritaire du lieu.
Un érudit nommé Jean Tarde, né à La Roque-Gageac en 1562, fera la connaissance de Galilée en 1614 lors d'un voyage en Italie. L'évocation de ce pays me fait penser à la province Basilicate et plus spécialement à la commune de Matera avec ses nombreuses habitations troglodytiques comme ici ou encore à ces fameuses trulli d'Alberobello dans les Pouilles qui ressemblent furieusement à ces cabanes en pierres sèches du Breuil (Dordogne). La ressemblance laisse pantois.
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La Roque-Gageac (Dordogne)

 

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La Roque-Gageac (Dordogne)

 

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La Roque-Gageac (Dordogne)

 

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La Roque-Gageac (Dordogne)

 

 

 

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Avant l'existence du château, au début du XIIème siècle, un nommé Hélie de Beynac construisit vers 1050 un castrum en haut de la falaise qui domine la Dordogne. Adhémar de Beynac (1120 - 1194) participera à la deuxième (1147 - 1149) et troisième croisade (1189 - 1192). Il meurt sans héritier en 1194.
En 1154 l'Aquitaine était passée sous autorité anglaise par le mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Henri II Plantagenêt roi d'Angleterre. L'amitié des de Beynac pour le comte de Toulouse, vassal du roi de France Philippe Auguste va inciter Richard Coeur de Lion (cinquième fils d'Aliénor) à investir le château en 1197 pour l'offrir à son fidèle compagnon Mercadier sauf qu'en avril 1199 Richard meurt d'une flèche dans le cou devant le château de Châlus et que Mercadier sera assassiné en 1200 à Bordeaux. Les neveux d'Adhémar de Beynac peuvent récupérer le château.
Les de Beynac n'en ont pas fini pour autant car le comte de Toulouse est aussi un défenseur de la religion cathare. En 1214 l'intrépide et cruel Simon IV de Montfort s'empare de leur fief qu'ils ne récupéreront qu'à la mort de celui-ci en 1218.
Malgré les horreurs de la guerre de Cent Ans, l'adhésion au calvinisme et les jacqueries de croquants la famille parviendra à garder son château jusqu'en 1761, celui-ci passant aux de Beaumont par le mariage de la dernière héritière de Beynac.
Le château de Beynac a été vendu en 1961 à Lucien Grosso qui le restaura avec passion.
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Château de Beynac (Dordogne)

 

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Château de Beynac (Dordogne)

 

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Château de Beynac (Dordogne)

 

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Château de Beynac (Dordogne)

 

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Château de Beynac (Dordogne)

 

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Les abords du château de Beynac (Dordogne)

 

 

 

L'histoire du château de Castelnaud-la-Chapelle est similaire a celle du château de Beynac non loin de là : sa construction remonte au XIIème siècle, Simon IV de Montfort s'en empare en 1214 lors de son périple contre les Albigeois et les Anglais l'occuperont à différentes reprises lors de la guerre de Cent Ans (1337 - 1453). En 1442, suite à son siège sur ordre du roi Charles VII, le château sera définitivement débarrassé des Anglais. La famille de Caumont propriétaire depuis 1368 récupère son bien après leur départ mais deux générations plus tard, en 1489, elle construit un autre château plus confortable à quelques kilomètres, le château des Milandes. Ce nom sera associé à celui de la chanteuse Joséphine Baker et de son mari Jo Bouillon qui l'achètent en 1947. Mais un château coûte cher à entretenir et dès 1964 les problèmes surviennent pour Joséphine Baker qui malgré l'aide de Brigitte Bardot ne parviendra pas à garder son bien au-delà de 1969.
En 1588 le calviniste Geoffroy de Vivans, natif du lieu, ne perturbe évidemment pas Castelnaud préférant semer la zizanie aux alentours et notamment à Domme d'où il se fait éjecter d'ailleurs par la Ligue catholique.
Le château a été classé monument historique le 20 décembre 1966 et ouvert au public en 1985; il abrite un musée de la guerre au Moyen Âge. Dans les années 70 il y avait un restaurant dans une salle du château assortie d'une monumentale cheminée. J'y ai dîné un soir d'été 1974 et me souviens au sortir du château d'un phénomène d'écho très amusant que je n'ai pu retester en 2011. La vue sur la vallée de la Dordogne, depuis la terrasse, est superbe.
La commune compte moins de 500 habitants malgré les 200 000 personnes qui viennent visiter le château chaque année.
 

 

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Château de Castelnaud-la-Chapelle (Dordogne)


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Château de Castelnaud-la-Chapelle (Dordogne)

 

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Château de Castelnaud-la-Chapelle (Dordogne)

 

 

 

Le blason ci-contre est celui de Labastide-Murat dont dépend Séniergues.
L'orage avait pris fin à notre arrivée à Séniergues, étonnant village de 140 habitants réservé aux gens ayant un oeil averti.
Déjà occupé à l'époque gallo-romaine, le village de Séniergues à une histoire assez riche. L'église Saint-Martin date du XIIème siècle. Au XIIIème siècle le lieu est le fief de la famille de Rassiols pour moitié et celle du seigneur de Cardaillac pour l'autre. En 1266 Bernard de Rassiols fait un don à l'abbaye d'Obazine : il offre des terres aux religieuses. Durant la période où le Quercy redevient anglais (1360 - 1374) Galhard II de Rassiols s'allie au roi d'Angleterre ce qui lui vaut en 1370 une confiscation de ses biens par Charles V pour cause de rebellion, biens qui seront donnés à la famille de Cardaillac. Pourtant après la guerre de Cent Ans les de Rassiols retrouvent la prospérité grâce à des mariages.
Du XVIème siècle au début du XIXème siècle le château appartint à la famille Jaubert. En 1907 il brûla et il n'en reste rien car les pierres ont été utilisées pour d'autres constructions.
 

 

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Séniergues (Lot), détail de l'église Saint-Martin

 

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Séniergues (Lot)

 

 

 

Si vous étiez un lecteur assidu des livres de poches dans les années 60 et même après, le roman 'Lunegarde' de Pierre Benoit (écrit en 1942) n'a pu vous échapper. Le château du lieu bâti en 1635 lui a servi de cadre. Une sérénité bienfaisante emplit cette commune de 75 habitants. Pierres et végétation s'y marient harmonieusement. C'est le genre d'endroit idéal pour faire des photos de mode ou autre.
L'église Saint-Julien de la fin du XIIème siècle contiendrait un morceau de la croix du Christ, une relique donné par Charlemagne à l'abbaye de Marcilhac. Celle-ci ayant été mise à sac par les protestants en 1569, la relique fut transportée à Lunegarde. Au milieu du XVème siècle, après la désolation de la guerre de Cent Ans, l'église est restaurée et remaniée. De belles fresques décorent ses murs et plafonds.
 

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Lunegarde (Lot)


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Lunegarde (Lot)

 

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L'église Saint-Julien à Lunegarde (Lot)

 

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Lunegarde (Lot)

 

 

 

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